Histoire d’une rencontre grâce à l’amour de la lecture

Lassée des moqueries sur sa taille, Fleur décide de quitter sa ville et arrive au pays des géants : elle y rencontre Gontran, un timide géant en quête d’une souffleuse.

Fleur accepte de remplir ce rôle, s’installe dans l’oreille de Gontran et passe ses journées à lui lire des histoires. Une belle amitié naît entre ces deux êtres, jusqu’au jour où Gontran tombe amoureux d’Eléonore la géante…

Livre inattendu et coloré, ce livre illustré pour la jeunesse de Nicolas Poupon présente un travail mis en couleurs à la craie grasse, au format à l’italienne, qui permet d’offrir aux lecteurs de pleines pages d’illustrations douces et amusantes pour accompagner un texte plein de tendresse et de joie de vivre.

UN CONTE ILLUSTRE POUR LA JEUNESSE

Une terrible sécheresse frappe le Japon. Bientôt, les récoltes seront perdues et alors, les hommes mourront…

Selon le grand-père, c’est Tatsu, le dragon de la pluie qui s’est disputé avec Ameratsu, le soleil et qui est parti bouder dans une grotte des montagnes lointaines. Tant que sa colère ne sera pas apaisée, il ne pleuvra plus.

Meï, sa petite-fille, décide de trouver la grotte de Tatsu et de lui demander de faire pleuvoir à nouveau. Dans son voyage, elle recevra l’aide d’Ameratsu, d’Inari, le dieu du riz, de Fujin, le dieu des vents et d’un bien étrange scorpion philosophe.

Mais si Meï atteint la grotte, que pourra-t-elle donc faire face au terrible Tatsu, le dragon de la pluie ?

Ciou ou comment revisiter H.C Andersen et sa Thumbelina en mode Lobrow

Quand l’artiste toulousaine Ciou se réapproprie le conte d’Andersen, Poucette, cela donne Thumbelina, un livre d’illustrations inédites et décalées, en anglais et français (1er livre bilingue chez Scutella), qui propose une relecture du conte de cette petite fille née d’une graine et qui devient la Reine des Fleurs.

La plongée dans l’univers de ce conte féérique du XIXème et l’interprétation qu’en donne Ciou à travers Thumbelina, emmènent le lecteur à la découverte d’une peinture contemporaine, à l’acrylique et l’encre, qui ressuscite l’onirisme et la cruauté du monde d’Andersen dans un feu d’artifice de couleurs, de lumières et d’ombres, de détails inattendus qui vous hypnotisent littéralement : entrer dans l’univers de Ciou, c’est accepter le bouleversement émotionnel, les non-dits qui dérangent, l’ordre qui émerge du chaos, et un esthétisme hors normes.

 Joseph Vernot revisite H.C Andersen et sa Petite Sirène en mode féérique

« La Petite Sirène est avant tout une histoire racontant la tentative désespérée d’unir deux mondes que tout oppose­ : le monde marin et le monde terrestre, le monde païen et le monde chrétien, le monde de l’amour pour ce qui est différent et celui de l’amour normé. Aujourd’hui, et l’actualité naissante ne me contredira pas, l’Orient et l’Occident sont de ces mondes en mal de compréhension mutuelle. D’où ce choix de m’inspirer des arts décoratifs européens et de les mâtiner de merveilleux pour représenter le monde sous-marin, et de puiser dans les infinies richesses de l’art islamique pour décrire ce monde terrestre auquel la Petite Sirène aspire tant… » Joseph Vernot

Durant ces voyages, j’ai beaucoup dessiné les gens, un peu les paysages qui les entouraient, et j’ai parfois pris quelques notes.

Bamako, New-York, Calcutta, Bénarès, Pékin, Bratislava, Saint-Louis, Budapest, la Nouvelle-Orléans… jusqu’à Saint-Denis, ville la plus cosmopolite de France, où j’habite aujourd’hui, ce qui n’est peut-être pas un hasard.

Ces voyages n’ayant jamais duré plus de deux mois, ils ne me permettent malheureusement pas de postuler au statut d’ethnologue aventurier.

 ICI(S), ce sont les carnets d’un touriste en voyages.

Touriste « sac à dos », mais touriste quand même.

Méfiez-vous donc, ils sont sûrement pleins d’à priori, d’approximations, et d’images d’Épinal.

Peut-être juste un peu plus proches de la réalité que les commentaires qui y sont parfois associés.

 Cependant, de temps en temps, en faisant se rencontrer deux dessins de pays étrangers, il en ressort qu’on n’attend pas tout à fait de la même façon à Bamako et à New-York.

On s’en doutait, mais ce n’est déjà pas si mal.

Alors oui, disons qu’ICI(S) est un livre de rencontres, et que la confrontation sur une même page d’un Touareg malien, et d’un policier new-yorkais sera sûrement l’occasion pour des gens un peu plus éclairés que moi de dire des choses intelligentes… ou pas. » Nicolas Poupon